Les différents styles de gestion en entreprise
On vous a probablement déjà fait remarquer qu’il existait des nuances entre le fait d’être un·e patron·ne et celui d’être un·e leader. On attribue une connotation directive à l’un, tandis que l’autre s’inscrit plutôt dans une démarche rassembleuse. Même si ces deux approches semblent à première vue opposées, comment savoir laquelle privilégier au sein de vos équipes de travail ?
Patron·ne ou leader ?
Bien qu’une forme hybride de patron·ne-leader existe, la plupart du temps une de ces deux approches est largement dominante au sein d’une entreprise. Au-delà d’une vision, le style de gestion que vous adoptez est un élément distinctif qui peut rassembler ou au contraire, pousser certain·e·s collaborateur·rice·s à changer de structure. La reconnaissance et la valorisation des salarié·e·s sont également des éléments de poids dans la rétention de vos employé·e·s.
Certain·e·s gestionnaires décident d’adopter un style dit « patronal », qui est moins enclin à valoriser les accomplissements de leurs employé·e·s en ce qui a trait à leurs tâches quotidiennes. Même si ce type de gestion peut convenir à certain·e·s, d’autres au contraire peuvent se sentir diminué·e·s ou dévalorisé·e·s. Trouver une approche qui convient à tous·te·s les collaborateur·rice·s n’est pas chose aisée, car cela demande une adaptation ainsi qu’une communication constante.
Le leadership en entreprise
Pourquoi ne pas envisager de faire évoluer votre mode de gestion vers un style où le leadership domine ?
En effet, le leadership positif à plusieurs avantages : tout d’abord, il est « rassembleur » et mise sur les affinités présentes entre les employé·e·s pour réaliser des projets communs. Il peut se caractériser par un style plus proche du « coaching », afin de favoriser le développement des compétences individuelles des employé·e·s. Ce type de leadership encourage la collaboration tout en maximisant l’implication de vos employé·e·s. Pour cela, il est important de bien connaître ses employé·e·s afin de valoriser les compétences de chacun·e. Outre de permettre un climat de travail plus harmonieux, cela aura inévitablement une incidence positive sur la productivité de l’équipe et sur sa capacité à se surpasser.
Vos qualités personnelles comme l’honnêteté, la transparence ou la communication peuvent également avoir une incidence sur la productivité de vos collaborateur·rice·s. En effet, il a été prouvé que si vous avez des valeurs affirmées et que vous les insufflez à votre équipe, vous créez un sentiment de rassemblement au sein de votre structure.
Les leaders doivent également rester à l’écoute du marché du travail et de ses évolutions, afin de pouvoir répondre aux attentes de son équipe. Il en est de même pour la flexibilité et l’adaptation face au changement.
Ce qu’il faut éviter
Bien évidemment, certains éléments sont à proscrire lorsque vient le temps de mettre en place son style de gestion. Tout d’abord, le fameux « micromanagement ». Cette attitude globale vise à contrôler les faits et gestes de ses employé·e·s, et créer un climat peu enclin à la bienveillance ou à l’épanouissement des collaborateur·rice·s. De plus, la personne qui pratique le micromanagement est souvent incapable de déléguer, ce qui marque un manque de confiance globale envers les membres de son équipe. Dans cette situation conflictuelle et frustrante, ces dernier·ère·s ont tendance à perdre leur motivation. Mais comment éviter de se retrouver dans ce contexte ?
L’écoute et la communication
Tout d’abord, une bonne communication ainsi qu’une écoute active permettent d’éviter que le micromanagement se mette en place de manière insidieuse. En échange, vous créez un environnement de confiance où vos employé·e·s se sentent respecté·e·s. De plus, la rétroaction et la proactivité aideront à mieux cerner les priorités des deux parties, tout en favorisant la collaboration au sein de l’équipe.
Prendre le temps d’écouter activement les besoins de l’autre permet donc d’instaurer une véritable relation de confiance. On dit volontiers qu’un·e bon·ne leader est une personne assertive, qui n’établit pas de rapports de force dans sa façon de communiquer, mais qui s’appuie sur son leadership pour échanger de façon respectueuse.
En conclusion
En tant que gestionnaire, la clé de la réussite est l’adaptation ! En effet, il faut s’adapter à la situation qui a cours afin de trouver le type de leadership qui convient le mieux à votre vision d’entreprise, mais aussi à vos employé·e·s.
En connaissant vos forces et vos faiblesses, ainsi que celles de vos employé·e·s, vous pourrez mieux vous adapter en trouvant la manière optimale de gérer votre équipe.
Vous devez aussi avoir de solides fondations de valeurs d’entreprise et une forte vision ; cela rassemblera vos employé·e·s.
Que vous soyez un·e bon·ne leader ou que vous cherchiez à le devenir, restez à l’écoute des besoins de vos collaborateur·rice·s, faites preuve d’ouverture d’esprit, sachez vous entourer des bonnes personnes et mettez de l’avant les forces de chacun·e. Vous gagnerez ainsi le respect de vos employé·e·s et contribuerez à l’épanouissement général de votre entreprise.
Articles de référence :
- https://hbr.org/2014/11/signs-that-youre-a-micromanager
- https://www.lesaffaires.com/strategie-d-entreprise/management/les-10-styles-de-leadership/522971
- https://ordrecrha.org/ressources/developpement-organisationnel/2017/05/ajuster-son-style-de-gestion-pour-optimiser-le-changement-et-la-performance-l-eclairage-du-neurolea